Monte escalier

Que faire quand votre mobilité est réduite, et que la moitié de votre maison n’est accessible que par escalier ?

Mobilité réduite

Après 65 ans, plus d’une personne sur deux a des problèmes de mobilité. La France compte aussi plusieurs centaines de milliers d’handicapés moteurs. Pour toutes ces personnes, l’escalier est un obstacle infranchissable.
Le monte escalier est un appareil à moteur électrique, fixé à un rail qui court le long de l’escalier, et qui permet de se déplacer d’un étage à l’autre sans le moindre risque, sur un siège confortable, fonctionnant à l’aide d’une simple télécommande. Le souci de leurs constructeurs est complètement centré sur le confort et la facilité d’utilisation. Ils permettent à un large public de ne plus occuper « la moitié de la maison », d’avoir accès à toutes les pièces de sa demeure ; pour beaucoup de personnes âgées, c’est un moyen de rester autonome et de rester dans sa maison plutôt que de rejoindre une maison de retraite.

Un coût accessible

Le coût des monte-escaliers a tendance à rebuter ses nombreux acquerreurs potentiels. Il s’agit non seulement d’un appareil électrique alliant sécurité et confort, mais aussi d’une création sur mesure, les escaliers étant rarement de dimensions standard. Un monte-escalier ne peut être posé qu’après avoir pris des mesures précises de l’escalier, afin, notamment d’adapter le rail sur lequel il se déplace. Le tarif sera plus raisonnable s’il s’agit d’un escalier droit que s’il s’agit d’un escalier 1/4 ou 2/4 (bifurquant par quarts de tours). Comptez 4000 € pour les modèles plus basiques en entrée de gamme, mais la plupart des prix varient plutôt autour de 8000 à 12000 €. Les plus fortunés, disposant d’un espace adéquat dans leur habitation, pourront même envisager d’installer un ascenseur privatif, encore plus confortable, pratique et rapide que le monte-escalier.
Néanmoins, pour les porte-monnaies les plus réduits, il existe en France deux aides financières pour l’acquisition d’un monte-escalier : le « Service de la vie autonome » (SVA), mais aussi les aides de l’agence nationale de l’habitat (ANAH), qui fournit des aides pour les locataires ou propriétaires handicapés ou âgés et à faible revenu.

Laissez votre avis